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Les inégalités de santé, en Europe comme au Maghreb, constituent, avec les inégalités d’accès à l’éducation, un facteur essentiel de déséquilibre social, économique et culturel.
Contexte
La Déclaration issue de la Conférence ministérielle du Caire (2008), a défini trois axes prioritaires pour le développement des projets euro-méditerranéens dans le domaine de la santé : le renforcement des systèmes de santé, la lutte contre les maladies chroniques, et la lutte contre les maladies infectieuses.
Le 30 juin 2011, une trentaine de pays de l’Union pour la Méditerranée (UpM) ainsi que des représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) participaient à un premier « Forum Santé » rassemblant des hauts fonctionnaires de ministères de la santé des pays membre de l’Union pour la Méditerranée.
La Délégation interministérielle à la Méditerranée (DiMed) offre un cadre interministériel facilitant des initiatives conjointes du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, du ministère des affaires sociales et de la santé, du ministère des affaires étrangères et de l’Agence française de développement. Elle peut contribuer à la fédération des actions des principaux acteurs de la santé en Méditerranée.
Enjeux
La santé doit être un bien public régional : la coopération régionale s’est accentuée ces dernières années, mais elle reste à consolider. Dans le cadre de l’accomplissement d’une « Méditerranée de projets », de nombreux partenariats se sont mis en place dans les domaines du cancer, des greffes d’organes, et de la surveillance des maladies transmissibles. Ces initiatives sont susceptibles de déboucher sur des synergies dans le domaine de la télémédecine, et de nouvelles coopérations dans le domaine de la santé des migrants.
Cinq priorités pourraient être retenues :
- la sécurité sanitaire et la prévention des maladies transmissibles en Méditerranée,
- l’accompagnement de la transition épidémiologique dans les sociétés de la rive Sud de la Méditerranée, par le renforcement de la prévention des maladies chroniques et environnementales,
- la modernisation et l’encadrement de l’offre de soins,
- l’accès aux soins, par la couverture maladie,
- la formation des professionnels de santé (médecins, personnel médico-social).
L’e-santé, instrument transversal, peut être mis au service de chacune de ces priorités.